Au-delà de l’exercice
L’absence de compétition et le respect des enseignements ont permis de préserver les techniques traditionnelles, dans un esprit de Budô, où l’aspect martial n’est pas prioritaire.
Le travail à deux, très dynamique développe la concentration et la vigilance par l’obligation de se trouver dans l’action, ici et maintenant (Ichi-go Ichi-e), ce qui s’apparente à une forme de « méditation active ».
L’entrainement régulier développe la prise de conscience de son corps dans l’espace, la coordination des mouvements et des déplacements

Le débutant éprouvera souvent le besoin d’examiner les techniques sous l’angle de l’efficacité; l’apprentissage du Jôdô est très progressif et vise d’abord à acquérir et maitriser les techniques en toute sécurité ! Ensuite seulement, par une pratique régulière, les séries de kata amèneront progressivement de nouveaux éléments qui laisseront entrevoir des réponses aux questions initiales.
Le rôle du Ken (Uchidachi) peut sembler passif vu de l’extérieur mais il est primordial : c’est lui qui permet au JÔ d’exercer sa technique de manière réaliste, par des attaques précises et franches; ce rôle devrait normalement être tenu par des pratiquants avancés, sachant s’adapter au niveau technique du JÔ et favorisant son apprentissage. (Rôles « Uchidachi et Shidachi » par Me Nishioka)
Quel que soit le degré de maîtrise d’une discipline martiale, l’humilité reste de mise ! En effet aucun d’entre nous n’a eu à affronter un combattant armé d’un sabre aiguisé comme une lame de rasoir et devoir défendre sa vie.
Les 5 vertus de l’école ou Gojô
Nin | la bienveillance, la chaleur humaine |
Gi | l’esprit juste (faire ce qui semble profondément juste….) |
Rei | l’étiquette (respect des traditions et trouver sa place au Dôjô) |
Chi | la connaissance (ne pas se limiter à un seul domaine) |
Shin | la confiance (que l’on inspire ?) |